.
© 2016

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

LES APICULTEURS CLAQUENT LA PORTE DU CSA

                             ( Comité Stratégique pour l’Apiculture du 17 décembre 2013)

(Cliquez ici pour lire le communiqué de presse du 17 janvier 2014)

 

* * *

 

 Un powerpoint sur les pesticides (congrés_Bonmatin_30_10_2010_pesticides)         

 

* * *

BIODIVERSITE :  Les entrelacs de  L’ AILANTE , 

Un samedi au rucher nous avions évoqué les espèces d’arbres en fleurs en juillet ;  merci à Cyrille GUEYDAN pour ses deux documents suivants  sur l’ AILANTE (Ailanthus altissima , famille des  Simaroubaceae)

 Cet arbre   ( aux racines historiques multiples ! ) a le mérite de fleurir en juillet ce qui pourrait être une source de pollen et de miel mais son nom est sujet à controverses (avec les sumacs : famille des anacardiacées, genre Rhus) ;

 

                       Voir le  site :   « TELA BOTANICA » , à l’adresse : 

http://www.telabotanica.org/page:liste_projets?id_projet=5&act=wikini&wiki=VernisJaponVersion7PremierePartie

dont voici quelques extraits :

«  Le faux vernis du Japon »

Simaroubaceae :
Ailanthus altissima (Mill.) Swingle (1916). in J. Washington Acad. Sci. 6: 490
syn.: Toxicodendron altissimum Mill. (1768), Gard. Dict. ed. 8: 10. basionyme
Rhus cacodendron Ehrh. (1783)
Ailanthus glandulosa Desf. (1788). in Mém. Acad. Sci. Par
. (1786/1789) 265, t. 8
Ailanthus cacodendron (Ehrh.) L'Hér. (1791)
Ailanthus procera Salisb., Prodr.
(1796) 171
Ailanthus vilmoriniana Dode (1904). Rev. Hort. 74:444.
Ailanthus giraldii Dode (1907) Bull. Soc. Dendrol. France 1907:191.
Ailanthus peregrina (Buch'oz) F.A. Barkley (1934). in Ann. Missouri Bot. Gard
. 24 : 264
Pongelion glandulosum Pierre, Fl. cochinch. 4 (1893) pl. 294

français : ailante, faux vernis du Japon, vernis du Japon ; anglais : China-sumac, tree-of-heaven, varnishtree ; italien : ailanto, albero del paradiso ; espagnol : barniz falso de Japón ; chin. Xiang. »

« 1.3. Histoire d’une confusion :   L'arbre communément désigné chez nous "Vernis du Japon" est bien l'Ailante [Ailanthus (Desf.) altissima (Miller) Swingle, Simaroubaceae]. Il a été très utilisé en plantation ornementale... puis délaissé à cause de son odeur et de son trop fort pouvoir drageonnant. Il est aujourd'hui considéré comme envahissant, au moins dans une large part de la région méditerranéenne.
Son nom de Vernis du Japon a pour origine une erreur botanique …/…

2. Usages de l’Ailante et du Vernis du Japon : …/…

2.1. Usages de l’Ailante (Ailanthus altissima)

2.1.1. Le miel


Olivier Faure :
“Il est rapporté que le miel d’Ailante a initialement un goût fétide qui disparaît ensuite pour donner un miel d’une exceptionnelle saveur” (Melville, 1944)).

Br. C. :
"La plupart des Ailantes ne portent que des inflorescences mâles ou femelles. Celles-ci apparaissent, dans les deux cas, sous forme de panicules de petites fleurs verdâtres qui éclosent en juin-juillet (...). Les abeilles y trouvent une bonne source de miel ….." (Tosco, 1975).
 »

…/… «  Analyse pollinique (Pollens en %)

*Ailanthus (appelé Vernis du Japon ou encore « Tree of heaven » par les anglosaxons) 31,4
*
Châtaignier 28,4
*
Tilleul 14,4
*
Acacia 13,0
*Arbres fruitiers 4,0  *Trèfle 1,6  *Crucifères 1,4  *Chêne 1,2  *Pollen indéterminé 1,0 *Troëne 1,0
*Monocotylédones 1,0  *Chèvrefeuille 0,5   *Saule 0,4  *Trèfle violet 0,3  *Balsamine 0,2
*Poacées 0,2

La miellée d’Ailanthus est perceptible à l’examen sensoriel. Un goût prononcé de paradis terrestre dans le pot de miel des Hôtels Paris Rive Gauche! Un grand merci à Monsieur Faucon, chef de l’unité pathologie de l’abeille de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) à Sophia Antipolis qui a réalisé cette analyse pollinique.  » .

 

Quelle  perception en « rive droite » ?  En apiculture on connaît  plutôt actuellement  la « dérive » !

Loin des berges de la Seine il  pourrait être  intéressant d’avoir des témoignages sur la densité de cet arbre en Vendée et des éventuelles récoltes ou butinages plus ou moins sporadiques.

Voici quelques photos du quartier Sully à  la Roche Sur Yon, planté de ces arbres.

PhF, 12 septembre 2010 .

          
  

 

* * *

Sauvegarde de l'abeille

 

Monsieur LABESTE  10140 PUITS ET NUISEMENT
      DOCTEUR EN PHARMACIE, UV EN BOTANIQUE, BIOCHIMIE, CHIMIE, ZOOLOGIE (étude des animaux et insectes),
      PHYSIQUE, PRODUITS VETERINAIRES, TOXICOLOGIE ET ENVIRONNEMENT.
      APICULTEUR dans l'aube N° DSV 100020.
      adresse Email   ludovic.1@neuf.fr
 
nous prie de diffuser l'article suivant concernant ses travaux et expériences concourant à la sauvegarde de l'abeille :

 

 "             Cette article est destiné à toute personne qui souhaite sauvegarder l'abeille, afin qu'elle garde la force de survivre face aux pesticides qui l'affaiblissent et qui les rendent plus sensibles aux maladies. j'ai réalisé deux grande études, dont une sur 4 années et une autre sur 2 ans avec de très bon résultats. je fais cette diffusion non pas pour l'argent mais pour la sauvegarde de l'abeille qui est impérative sinon l'homme en subira les conséquences si cet espèce disparait.
 
                   Depuis juillet 2004, j'utilise comme traitement antivarroa, antiloque, antinosémose, et contre divers virus telle que la maladie noire, un mélange contenant des huiles essentielles pures, et qui permettent de maintenir mon cheptel apicole sans pertes dans le rucher pour celles qui ont été nourris suffisament au printemps et à la veille de l'automne, avec un sirop à 50% de sucre riche également en vitamines.
 
                    Les huiles essentielles sont dotées d'une activité antiparasitaire donc le varroa est très sensible comme j'ai pu le constater, d'une activité antivirale et anti bactérienne, et également antifongique, d'après les différentes bibliographies pharmaceutiques que j'ai pu en ressortir moi même en tant que docteur en pharmacie, et qui ne présentent pas de toxicité à doses normales. En revanche, aucune étude a été faite sur la teigne, ni sur l'aethima timida. Seul le thymol à forte dose dans une pièce confimée peut réduire le dévelloppement de la teigne sur des cadres de hausse à conserver dès l'automne jusqu'au printemps suivant.
 

La formule que j'utilise dans mon mélange pendant le prinptemps, l'été ou l'automne est la suivante:

huile essentielle de géranium 4 ml ou 80 gouttes

huile essentielle de lavande   4 ml ou 80 gouttes

huile essentielle clou de girofle 4 ml ou 80 gouttes

huile essentielle de vétiver, 20 gouttes

huile essentielle d'eucalyptus globulus ou radiata, compléter à 250 ml.

L'huile essentielle de vétiver est purement utilisé à visée stimulante physique pour l'abeille et dans le cadre d'une stimulation imunitaire pour la résistante aux maladies.

                    Ce mélange peut être utilisée uniquement au printemps, été ou automne.

                    Pour l'hiver, utiliser uniquement de l'huile essentielle d'eucalyptus globulus avant le comptage des varroas, vous serez surpris, c'est très révélateur sur le varroa , 4 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus globulus sur un papier cansson que vous déposer sous les cadres dadant par l'entrée principale, une largeur de 20 cm et sur toute la longueur du cadre suffira pour le papier, le coefficient multiplicateur varroa en chute est de 50 à partir du 2ème jour, soit un comptage au 3ème jour qui vous définira le nombre de varroa chuté et le nombre de varroa total dans la ruche à tuer impérativement. Ne jamais utiliser un mélange trop riche pour l'hiver car le froid augmente l'activité irritante des huiles essentielles sur l'abeille, donc que de l'huile essentielle d'eucalyptus globulus ou radiata.  

                  Que cela soit pour l'huile essentielle d'eucalyptus seul, ou le mélange, les dosages sont de quatre gouttes par ruche avec un compte goutte classique et 2 goutte par ruchette que l'ont dépose au plus près de l'entrée principale de la ruche ou ruchette, ou à déposer sur un papier cansson et a introduire à l'intérieur de la ruche par l'entrée principale si le plateau de la ruche est en plastique, car les huiles essentielles sont incompatibles avec le plastique. Ensuite on laisse le mélange ou l'huile essentielle d'eucalyptus diffuser et on ne fait rien d'autre, le traitement est terminé pour la journée et pour la semaine. l'avantage de cette technique est qu'il n'y a pas besoin d'ouvrir le toit des ruches, donc pas de refroidissement brutal dans la ruche si les conditions d'utilisation sont respectées dans le paragraphe TRES IMPORTANT. 
 
                   Après le premier traitement, le 2eme traitement sera réalisé de la même facon une semaine après, puis le 3eme encore une semaine après soit 3 traitement sur un délai de 15 jours; en revanche, celui de l'hiver ne contiendra que 2 traitements uniquement, et ce traitement est déjà réalisé pendant le diagnostic varroa qui généralement en détecte toujours, ce qui permet de réaliser le 2ème traitement une semaine à 15 jours après; l'espacement entre deux traitements d'hiver est toujours toléré car le varroa ne se multiplie pas l'hiver, donc on a le temps de le tuer, et l'abeille s'en remettra d'autant mieux.
 
                  TRES IMPORTANT : ne jamais traiter par vent froid, ou pendant une pluie, traiter toujours par beau temps ou partiellement couvert; et l'hiver, ne jamais traiter en dessous de 6°c, toujours attendre le début de l'après midi, mais jamais en fin d'après midi, car les températures baissent vite en début de soirée. Tous simplement parce que les abeilles ventillent pour chasser les odeurs d'huiles essentielles qui diffusent très rapidement et qui s'imprègnent dans la ruche, ce qui gènent également les abeilles quant le temps est froid ou humide, car les abeilles craignent l'humidité brutale ou le froid brutal, donc soyer très vigilent sur le temps futur après traitement.
 
                  Une chose importante également, j'ai constaté des réductions de surfaces de couvain pendant les périodes de miellées avec l'huile essentielle de thym, et avec la constatation de l'absence de remplacement de reine en cas de conception d'essaim artificiel, que cela soit dans l'essaim artificiel ou la ruche mère qui a servi à concevoir l'essaim artificiel; par conséquent et par sécurité, ne jamais traiter la veille de la conception d'un essaim artificiel, toujours faire le dernier traitement par précaution une semaine avant de faire un essaim artificiel, la reine reprend facilement sa ponte à partir du 2ème ou 3ème jour après le traitement.
                  En revanche, toujours faire les traitements avant la pose des hausses sous peine d'aromatisation du miel dans les hausses, et faire le dernier traitement une semaine avant la pose de la hausse, car les huiles essentielles s'imprégnent dans tout pendant quelque jours, le bois, la propolis, le miel, la cire et le revetement kératine des abeilles et des varroas, et aussi dans le pollen.
 
                  Les huiles essentielles sont très stables entre 10° et 20°C à l'abri de la lumière; surtout quant elle sont conditionnées en grosses quantité, cela doit être respectées car les petits volumes sont généralement vite utilisées. 
 
                  Sacher une chose que je vient de découvrir depuis 2 ans, je stimule tous les printemps mes essaims au sirop à 50%, et j'ai réalisé une étude avec deux ruches nourris au sirop vitaminé versus ruche nourris au sirop seul; le nourrissement a duré de fin mars au 20 avril 2008, les résultats sont significatifs et surprenant :
 
Les deux premières ruches nourris au sirop seul ont produits au total 23 kilos et 25 kilos en miel cet année sur des hausses posées à partir du 25 avril 2008, avec des reines de 1 an.
 
Les deux autres ruches nourris au sirop vitaminé ont produits au total 74 kilos pour la première, et 86 kilos pour la deuxième ruche, avec des reines du même age, du jamais vu qui risque bientot d'ici quelque mois de faire du bruit. Les récoltes ont commencées du 15 mai jusqu'au 1er aout.
 
J'ai également testé cette technique sur deux de mes ruches dont la reine à été remplacé, une en avril 2007, née vers fin avril, et l'autre née vers fin mai 2007, et bien les résultats sont positifs, la première m'a fais 19 kilos en miel en juillet et la seconde 8 kg, et ces ruches ont été nourris au sirop vitaminé de fin mars jusqu'a fin mai.
 
Pour ce qui est des vitamines, moi même pharmacien, choisisser  la marque sans conservateur YOTAMI, TOTAL VITAMINOL, biocanina, usage vétérinaire, code cip ou code ACL ou code produit 7807875; la dose est la suivante, une goutte de vitamines yotami par pot de sirop à 50% de 0,750 ml une fois par semaine. Le nourrissement d'automne de fin aout jusqu'àu 29 septenbre a été réalisé de cette facon également, les deux ruches performantes ont recu au total 35 litres de sirop à 50% de miel de tilleul ou toute fleur, sans utiliser de sucre étant donné la forte récolte. En tant que moi-même scientifique, les vitamines prolongent la survie des abeilles d'au moins 50% sur la durée de survie normale, ce qui leur permet de participer à une nouvelle miellée, comme celles qui font le colza pourront ensuite faire celle de l'acacia sans problème et ensuite le tilleul, voir jusqu'au fleur d'été pour les plus résistantes; d'ailleurs sur les deux ruches nourris au sirop vitaminés, l'avant dernière récolte étaient la meilleure, 25 kilos pour la première et 30 kilos pour la deuxième au 9 juillet, et elles ont recus 3 hausses empillées au total, la 1ère à été posé vers le 25 avril, la deuxième une semaine après et la 3ème vers le 15 mais, et c'est seulement à partir du 15 juillet que j'ai laissé une seule hausse jusqu'au 1er aout avec encore 7 kilos de tournesol dans chaque hausse à la dernière récolte, et la miéllée aux tournesol à durée jusqu'au 10 aout.
 
Une chose aussi, ces vitamines doivent êtres conservées au frigo et à l'abri de la lumière, très important car cela prolonge la durée de conservation, les vitamines sont très stables au froid et à l'obscurité, et si le sirop est fait à l'avance avec des vitamines, alors l'ensemble ira également au frigo si celui-ci n'est pas donné tous de suite au abeilles.
 
Je ne fais pas du tous cela pour me faire connaitre, mais simplement pour sensibiliser tous ceux qui souhaite travailler dans le droit chemin. comment vouler vous obtenir des productions optimales avec des ruches qui sont traitées avec des pesticides dont en font parties l'APIVAR et l'APISTAN; ces deux substances sont des insecticides qui sont également toxiques chez l'abeille et qui n'optimise pas le travail de l'abeille, au contraire, elle est davantage affaiblie et cela retarde son travail optimal. Les huiles essentielles, elles au contraire, sont parfaitement tolérées, et diffusent et s'inprègnent rapidement et les surdosages n'arrivent jamais car elles ventillent et chassent le produit.
 
Il est urgent d'agir rapidement sur le nosema asiatica, qui est déjà en train de faire des ravages dans le nord est de la france, et les huiles essentielles actives sur le nosema (geranium, clou de girofle, lavande) sont les plus actives sur les champignons et levures d'après les bibliographies pharmaceutiques.
 
 j'ai moi même fais des recherches pendant des heures entières sur les huiles essentielles, et il n'existe pas actuellement de traitement efficace sur le nosema asiatica autres que les huiles essentielles dans le domaine apicole; si vous vouler éviter que cette levure vous importune à votre rucher, vous n'avez plus le choix, à vous de choisir, avec votre âme et consciance. j'ai trouvé cette méthode et je tiens à ce mes confrères en fasse autant, je le souhaite afin que nos abeilles restent fortes et garde toutes leur vitalité.
Si l'abeille meurt, l'homme mourra entre 4 et 10 années après.
 Je tiens également à vous signaler que ce traitement aux huiles essentielles ne me coute pas cher du tout surtout quant les huiles essentielles sont commandées en grosses quantitée dans une pharmacie à proximité de votre domicile; à titre d'exemple, cela me coute 50 euros par ans pour traiter 50 ruches pour toute l'année, alors trouver moi un traitement actuel pour l'année moins cher que celui-ci, je vous met tous à défi et je suis certains que vous n'en trouverer point, surtout que celui ci traite toute les maladies virales, bactériennes et parasitaires de l'abeille, alors juger par vous même.
 
De plus, en ce qui concerne le travail de la reine dans le corps de ruche, j'obtiens déjà au mois d'avril 6 cadres de couvain, donc 2 entiers sur tous le cadre Dadant, 2 autres à 75% de couvain et les deux derniers à 35% de couvain; et en juin, mon dieu, que le seigneur me benisse, j'obtiens 8 cadres de couvain dont 4 entiers, 2 autres à 50%, et deux autres à 35% de couvain.; donc il est clair que la tolérance des abeilles avec les huiles essentielles est très satisfaisante, et sans toxicité vu l'activité de la reine, et à un tel point que je retrouve même tous les ans du couvain sur les cadres de hausses (sur trois cadres minimum sur la 1ere hausse et sur 1 à 2 cadres sur la 2ème hausse que je ne peut pas récolter en conséquence si je veut garder tous les futurs effectifs). 
 
Mon confrère, mr GUICHARD Olivier, qui travaille avec moi, donc mes ruches sont sur son terrain, et donc ces ruches sont traitées par moi même, est très satisfait de cette méthode, et il n'a fait aucun traitement avec des produits phytosanitaires de synthèse depuis 3 ans déjà, c'est à dire depuis que je travaille avec lui.
 
Ce message est a diffuser en urgence à tous les apiculteurs qui souhaite sauvegarder leur rucher en perdition.
 
Encore merci de votre attention, je vous adresse toutes mes salutations. "
 
 
                                                                                     Monsieur LABESTE Ludovic,

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre plantation mellifère

 

 Nous sommes apiculteurs depuis quelques années, mais toujours en cours d’expérimentations.

Nous avons mis en place une plantation d’arbustes et arbres mellifères près de notre rucher. Les arbres ne sont pas encore grands, mais les arbustes nous ont déjà donné bien des satisfactions … ou déceptions !

Notre terrain est sableux et acide, peu profond (sur « renard ») sec l’été, inondé et stagnant l’hiver. Nous avons  quand même planté quelques centaines d’arbres et arbustes, et replanté chaque hiver pour remplacer ce qui a crevé.

Voici nos constatations au bout de quelques années, sachant que le caractère mellifère d’une plante peut varier considérablement en fonction de la variété, du climat et du terrain.

 

           Fleurs annuelles, bisanuelles, vivaces :

Bourrache (+++)

Choux et crucifères (+++)

Coquelicots (pollen +++)

Fraisier

Marjolaines

Mauve à grandes fleurs mauves

Mélilot (++ le jaune plus mellifère que le blanc)

Mélisse

Phacélie (+++) craint la sécheresse

Sarriette

Sédum âcre (orpin âcre) (+++)

Soucis (pollen ++)

Trèfle blanc (privilégier sans doute une variété naine)

 

            Les arbustes :

Ajonc (pollen) (+++)

Aubépine (+++)

Berbéris

Bourdaine (+++)

Calistémon (+++) (gélif)

Céanothe à petites feuilles (+++)

Cornouiller mâle (fleurit trop tôt)

Cotonéasters Franchetti et les rampants (+++) (la variété Lactéa attire de nombreux butineurs, mais pas nos abeilles),

Deutzia (+++)

Eléagnus angustifolia (+++) (Olivier de Bohème)

Eléagnus ebbengei (chalef)  (+++)

Framboisiers (+++)

Fusain (++)

Genêt à balais

Laurier noble

Lonicera fragrantissima (n’aime pas les terrains inondés)

Noisetier (fleurit trop tôt )

Pittosporum Tobira (+++)

Pommier à fleurs (+++)

Prunellier

Romarin (+++)

Ronces (+++)

Rosa rugosa                                                                          (pollen)

Rosiers à petites fleurs (pollen)

Saules (+++)                                                                           (pollen)

Tamaris (++)                                                                            (pollen)

Les grands arbres :

Acacia (+++)  (aléatoire selon la température)

Bouleau                                                                                  (pollen ?)

Châtaigner*

Chênes* pédonculé, rouvre, rouge et des marais,             (propolis et miellat)

Eucalyptus gunii                                                                    (floraison en hiver)

Eucalyptus de Montpellier (gélif)                                         (floraison en juin)

Marronnier*                                                                              (propolis – pollen ?)

Peuplier                                                                                    (propolis – pollen ?)

Pins                                                                                           (propolis et miellat – pollen ?)

Savonnier (++)

 

N’ont pas encore fleuri mais sont réputés mellifères :

Alisier blanc (Sorbus area)

Alisier torminal (Sorbus torminalis)

Érables (champêtre, d’Amérique, rouge)

Févier d’Amérique

Frêne à fleur

Tilleuls à grandes et à petites feuilles*

 

* Il semblerait que certains pollens soient toxiques pour les abeilles… (pour nous aussi ?) : tilleul, chênes, renoncules (bouton d’or), (conférence du vétérinaire Samuel Boucher à l’AG du GDSA du 12.01.2008).

 

Plusieurs plantes réputées mellifères ne sont pas visitées ici par notre Apis mellifica : Le lierre, l’arbre à papillon, les troènes dont le vulgaire.

Différents types de lavande n’ont pas eu beaucoup de succès, les cerisiers (à grappes, de Ste Lucie, tardif) et merisiers, les poiriers sauvages, les sauges non plus.

 

Les plantes qui fleurissent l’hiver ou tôt au printemps sont hélas peu visitées si la température est trop basse : lonicera, cornouiller mâle, noisetier, eucalyptus.

Par contre, nous avons eu parfois la surprise d’entendre zonzonner dans le mimosa l’espace d’une après-midi ensoleillée mi-décembre, avant floraison (nectaires ?), et puis terminé. Nous ne pouvons pas toujours tout expliquer…

 

Dans tous les cas, c’est la quantité qui compte. Un pied de bourrache ne remplira pas une hausse.

Les abeilles boudent les quelques Soleils du jardin, mais vont s’enivrer au champ de tournesol à quelques kilomètres. Mieux vaut semer tout le paquet de graines sur une seule plate-bande plutôt que de faire de petits îlots disséminés. L’effet esthétique est moins joli, mais les abeilles apprécieront.

Et quel plaisir de les observer, mais aussi les nombreux autres insectes attirés par nos prés fleuris !

 

Les sites et articles qui nous ont aidés :

Articles sur les qualités des pollens :

J.L. Bernard, Santé de l’Abeille n° 22, p.121
J. Viacaire, Abeille de France, n° 920, p. 540

 

150     plantes mellifères, Jean Sabot, La maison rustique, coll. Faire soi-même, 1980

Nouvelle flore, Gaston Bonnier, Libraire générale de l’Enseignement, 1946

La Route du Miel, Raoul Alphandery, Nathan, 1997

"Plantes médicinales, plantes mellifères, plantes utiles et nuisibles", de Gaston Bonnier, Belin éd., 1999

 

Les plantations mellifères par Michèle Lagacherie et Bernard Cabannès, site :http://www.beekeeping.com/rfa/articles/plantations_melliferes.htm

Pépinières Lemonnier : http://www.pepinieres-lemonnier.com/index.html

http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-lexique

Sur d’autres terrains, vous aurez sans doute observé d’autres comportements. Faites-nous part de vos réflexions. Partageons nos expériences.                                       

                                                                                                    Armande et André Burneau (01.2008)

 

Plantes et abeilles en janvier et février,

 

Entre  apiculteurs c'est incontournable  on parle  fleurs ! Des précoces, des tardives , des sauvages, des cultivées , des fourragères (quoique celles ci on n'en voit plus beaucoup .), jusqu'aux arbres et  arbrisseaux. Des plus ténus au mythique acacia (robinier), rêve de miel cristallin. Merci à Armande et André pour cette liste de plantes mellifères et pollenifères.  Amateur d'apiculture, et de botanique  je me réfère  comme Armande et André à ma vieille flore Gaston Bonnier. Mais j'utilise aussi « La flore de France et d'Europe occidentale » (Eclectis, 1992). Je plante en essayant de tenir compte du pouvoir mellifère ou pollenifère. Pour le plaisir d'observer les abeilles et autres insectes plus que pour le rendement car comme il est  dit judicieusement c'est la quantité  qui compte. C'est elle qui oriente les abeilles, vers les sources les plus rentables pour elles, donc pour l'apiculteur ! L'étalement de la production de nectar dans la journée est aussi un facteur important. La phacélie (phacelia tanacetifolia,

(13 espèces dont quatre sont mellifères ) produit du nectar pratiquement sans interruption toute la journée. Ce qui en fait une des grandes nectarifères en juin-juillet (et un bon engrais vert).

 

 Aux premiers jours du printemps. il y a bon nombre de plantes et arbustes sauvages ou cultivés que les abeilles savent exploiter au bon moment. Quelques heures de température douce et c'est même la frénésie, signe de colonie active qui aura des chances de finir  l'hiver vraisemblablement sans encombre.

 

              

 

 Les ajoncs ont une floraison très précoce voir même quasi ininterrompue, la photo suivante date de fin janvier 2008 : une récolte de pollen appréciable pour nourrir le couvain du printemps. Souvenir de son origine australienne, et donc  un peu anachronique ,  le mimosa (acacia dealbata le plus fréquent, mais le genre en compte 1200 espèces) fleurit en février. La photo suivante est du 9 février 2008. Sans être très nombreuses sur les arbres, les abeilles butinaient cependant déjà d'un vol très affairé depuis janvier. La photo est un peu sombre mais permet d'apercevoir  les mandibules en pleine action de récolte du pollen au cour des fleurs poudreuses. Mais ce  pollen est il vraiment intéressant pour

les abeilles ?

 

                  

 

 

 

                                                                               

                  pollen orangé : ajonc ; jaune : mimosa.

 

 

 

  Fin janvier le cognassier du Japon (Chaenomeles)  émerveille le jardin par ces boutons floraux rouges apparaissant avant les feuilles sur des tiges épineuses aux rejets denses. Les abeilles y sont nombreuses à butiner pollen et nectar.

Peut- être perçoivent elles déjà dans cette plante ce qui, du fruit qui ressemble à un coing, permet d' extraire  un parfum : l'essence de cananga ?

 

Même s'il en faudrait des hectares pour récolter du « Miel de Narbonne », les premières floraisons des romarins sont aussi très visitées (photo du 9 février 2008). Les butineuses semblent aussi très  friandes de Skimmia Japonica, qui pousse en terre de bruyère et fleurit en février. Les camélias et mahonnia

sont aussi très butinés.

 

    A propos de qualité des sols, les lavandes sont encore loin d'être en fleur mais commencent à renaître. Si les autres lavandes apprécient les terres calcaires la Lavandula viridis et la Lavandula stoechas exigent un sol acide.

Cette dernière , la « lavande papillon » qui fleurit vers juin est régulièrement  visitée. Les glandes à nectar (nectaires) sont facilement  accessibles sur les bractées.

 

             

 

 

 

    Les giroflées attirent aussi beaucoup les abeilles. Les chatons de noisetiers (fleurs mâles) et, plus tard, de saules sont aussi des sources de pollen. Les bourgeons de peupliers fourniront  la première source de propolis qui servira à consolider la structure de la colonie à la sortie de l'hiver.

 

    

   

Cultivons  mais veillons aussi à la survivance des plantes sauvages. Des plus infimes au plus débordantes elles ont  toutes en commun de participer à cette biodiversité qui donne une impression de vide quand elle ne « zonzonne » pas autour de nous .

 

    Et dans les arbustes , il n'y a pas que des abeilles . (rainette arboricole)

 

 

 

 

 

Les abeilles des villes et les abeilles des champs

 

Massivement victimes des pesticides à la campagne, les abeilles trouvent un peu de répit dans les agglomérations. Les ruches se multiplient dans les jardins publics. Des entreprises, elles, se piquent désormais de faire leur propre miel.

ON NE PEUT PAS encore parler d'exode rural. Mais alors que les colonies d'abeilles disparaissent progressivement de nos campagnes, de plus en plus de ruchers sont désormais implantés au coeur de nos villes. Loin des immenses champs traités aux pesticides, les abeilles s'y sentent paradoxalement mieux.

Le conseil régional d'Ile-de-France a ainsi décidé hier d'installer huit ruches dans ses jardins du VIIe arrondissement de Paris. Et depuis que l'Union nationale de l'apiculture (Unaf) a lancé en 2005 une campagne destinée à « sauver l'apiculture des campagnes » en incitant les pouvoirs publics à implanter massivement des ruches en ville, une cinquantaine de collectivités et d'entreprises françaises ont accepté de jouer le jeu.

Les entreprises en font leur miel. Les régions Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon ont déjà accueilli des ruches sur leurs sites et le conseil général des Hauts-de-Seine a prévu d'héberger à terme des milliers de butineuses dans la plupart de ses parcs publics. Même engouement à Lille, Besançon, Nantes, Martigues, Angoulême où des ruches essaiment dans les espaces verts municipaux. Depuis que le patron de l'agence de communication parisienne Anatome a osé installer il y a trois ans une ruche... à l'intérieur de son bureau (sans qu'aucun de ses salariés ne soit piqué), accueillir des « travailleuses » dans son entreprise est devenu tendance. Même le groupe L'Oréal y songerait. « La ruche de mon bureau communique avec l'extérieur par un tuyau, elle contient 80 000 abeilles et produit environ 100 kg de miel par an, explique Henri Meynadier, le PDG d'Anatome. Ce n'est pas du folklore mais un acte militant de résistance face au lobby des marchands de pesticides car je suis très sensible à la survie des abeilles et je suis frappé qu'elles résistent mieux à la pollution urbaine qu'à la pollution des produits chimiques et insecticides dans certaines zones agricoles. »

Pourquoi les abeilles adorent les jardins publics. On les voit butiner sur des arbres en fleurs le long du périphérique, se charger de pollen dans les parcs publics, bourdonner le long des grandes avenues parisiennes bordées de tilleuls. Mais pourquoi les butineuses se sentent-elles plus au vert en pleine ville qu'à la campagne ? « Les abeilles supportent très bien le macadam parisien, explique Claude Cohen, président de l'Association pour le développement de l'apiculture en Ile-de-France. En ville, il y a une flore diversifiée, des tilleuls, des marronniers, des châtaigniers. Il y a moins de vent, il fait plus doux et les employés municipaux utilisent généralement peu de pesticides dans les jardins publics. Enfin, l'été, les massifs de fleurs ne manquent jamais d'eau. »

Les Japonais raffolent du miel de... l'Opéra. Vendu 15 € le pot, le miel de l'Opéra s'arrache chez Fauchon où de nombreux clients français mais aussi des Japonais et des Italiens se délectent de son bouquet « parfumé ». Chacune des cinq ruches installées sur le toit de l'Opéra produit de 70 à 100 kg de miel par an. « Non seulement je ne constate pas de mortalité d'abeilles ici à Paris mais je produis dix fois plus de miel que dans mes ruches à la campagne », souligne l'apiculteur de l'Opéra, Jean Paucton.

Et si l'abeille disparaissait de nos campagnes... Environ 30 % des colonies d'abeilles et 350 000 ruches disparaissent chaque année en France. Une situation qui inquiète fortement les spécialistes. « Elles existent depuis quatre-vingts millions d'années et contribuent à la pollinisation (reproduction) de 80 % des espèces de plantes à fleurs de notre planète », souligne Henri Clément, le président de l'Unaf. Elles jouent donc un rôle essentiel pour les producteurs de cultures en plein champ, arboriculteurs et maraîchers. Selon l'Unaf, « les abeilles assurent aujourd'hui 35 % de la quantité de nourriture disponible sur la planète ».

 

Article paru dans le parisien du 19/03/2008

Envoyé par Sébastien

Communications